24 Heures du Mans 1964-1967 : le duel Ferrari-Ford
Denis Bernard, Christian Papazoglakis, Robert Paquet
En 1963, Ford, l’emblématique constructeur américain, cherche à changer son image et à conquérir un nouveau type de client, plus jeune et dynamique. La décision est donc prise de se lancer dans la compétition automobile, là où les constructeurs européens ont acquis leurs lettres de noblesse, et de défier Ferrari sur les terres mancelles ! Pour l’édition de 1964 des 24 Heures du Mans, les meilleurs ingénieurs planchent sur un modèle inédit : la GT40. Rapides, mais peu fiables, les Ford laissent malheureusement très vite le champ libre aux redoutables Ferrari 275P. Mais les Américains n’ont pas dit leur dernier mot et reviendront les années suivantes ! Ainsi, de 1964 à 1967, les deux constructeurs n’auront de cesse de se défier et leur duel offrira à la course du Mans une de ses époques les plus mythiques !
1968-1969 : rien ne sert de courir…
Youssef Daoudi, Christian Papazoglakis, Robert Paquet
1969. Sur la ligne de départ des 24 Heures du Mans, tous les pilotes s’apprêtent à s’élancer au pas de course pour sauter dans leurs bolides. Tous, sauf un : Jacky Ickx. Pour protester contre le danger du départ « en épi » et en mémoire de l’accident de son ami Willy Mairesse survenu lors de l’édition pluvieuse de 1968, Ickx décide de marcher pour rejoindre sa GT40. Partant bon dernier, sur le modèle vieillissant de Ford, il remonte petit à petit les redoutables Porsche, pourtant largement favorites, aboutissant à un final des plus mémorables ! Malgré ses vingt-quatre ans, le jeune prodige belge laisse entrevoir, en plus de ses qualités de vitesse pure, un sens tactique redoutable…
Ce nouvel album des 24 Heures du Mans relate deux de ses éditions les plus célèbres et fait aussi la part belle aux « ancêtres », puisqu’il s’agit des deux fois où Ford s’imposera avec sa mythique GT40 face aux modèles récents.
1999 : le choc des titans
LF Bollée, Robert Paquet, Bad
Le 12 juin 1999, dans la portion d’Indianapolis du circuit des 24 Heures du Mans, la Mercedes CLR n° 5 lancée à plus de 300 km/h perd l’appui et commence à décoller, tel un avion, puis tourne trois fois en l’air avant de s’écraser sur les arbres en bord de piste. C’est l’un des accidents les plus célèbres et les plus spectaculaires de la course automobile moderne. Personne ne croit une seconde que le pilote est en vie. Les pace-cars et le personnel de sécurité accourent à son secours. Et pourtant, à la stupeur générale, Peter Dumbreck s’en sortira indemne. L’édition 1999, marquée par cet accident spectaculaire, restera aussi comme la course ayant vu s’affronter tous les plus grands constructeurs une dernière fois avant la fin du siècle.
1972-1974 : les années Matra
Denis Bernard, Christian Papazoglakis, Robert Paquet
24 Heures du Mans 1964. Loin derrière la Ferrari victorieuse, une seule des 5 voitures engagées par la société automobile René Bonnet termine l’épreuve. Un an plus tard, elle est rachetée par Matra, spécialiste de l’armement, qui souhaite se servir du sport automobile pour vendre des voitures en série. Si les premiers essais ne sont pas concluants, Matra ne tarde pas à se faire petit à petit une place parmi les plus grands, notamment grâce à la passion et l’énergie de ses ingénieurs. Il faudra attendre l’édition de 1972 pour que l’écurie française remporte son premier titre avec 3 voitures en tête ! Ainsi commence une fabuleuse série de trois victoires consécutives qui parachève la grande reconquête du sport automobile français avec une nouvelle génération de pilotes appelés à entrer dans la légende : Beltoise, Cevert, Larrousse, Jabouille… et Henri Pescarolo.
Replongez dans l’odyssée Matra et découvrez les coulisses d’un succès 100 % français !
1951-1957 : Le triomphe de Jaguar
Denis Bernard, Christian Papazoglakis
Jaguar : un triomphe rugissant !
24 Heures du Mans, 1957. Suite à un incroyable concours de circonstances, Jaguar obtient sa 5e victoire au Mans avec 4 de ses fameuses « type D » en tête de la course. Suite à cet exploit, un journaliste s’entretient avec « Lofty » England, directeur technique et sportif de Jaguar, pour revenir sur l’histoire de la marque : de l’abandon du nom « SS » (peu judicieux au sortir de la Seconde Guerre mondiale) pour Jaguar aux débuts dans la compétition automobile jusqu’aux premières gloires…
À travers cet entretien, nous suivons par flashbacks toute une période charnière de la mythique marque Jaguar, dont l’histoire en compétition est intimement liée à celle des 24 Heures du Mans.
1923-1930 : La naissance d’une légende
Denis Bernard, Christian Papazoglakis
L’histoire des 24 heures du Mans début le 26 mai 1923 à 16 heures. Cette toute nouvelle épreuve est créée par l’Automobile Club de l’Ouest quatre ans après la fin de la Grande Guerre. Si elle reste encore confidentielle, elle attire des compétiteurs étrangers, comme l’Anglais Bentley. Pour cette première édition, il ne finira que quatrième, mais totalement séduit par l’exercice. Les années suivantes, les « Bentley Boys » – groupe de gentlemen drivers fortunés – reviendront pour écrire le mythe de la compétition en même temps que l’histoire…
1958-1960 : La fin du règne britannique
Denis Bernard, Christian Papazoglakis
1958. Vainqueur des 1000 kilomètres de Buenos Aires puis des 12 heures de Sebring avec leur 250 Testa Rossa, Ferrari s’annonce comme le grand favori du championnat du monde des voitures de sport, succédant ainsi à l’hégémonie Jaguar. Mais l’écurie Aston Martin ne compte pas leur rendre la tâche facile. David Brown, repreneur de la marque depuis 10 ans et à qui les récents modèles doivent leurs initiales « DB », exige de ses équipes des résultats concrets. Et la prochaine édition des 24 Heures du Mans sera l’occasion rêvée pour briller. Ferrari contre Aston Martin : un nouveau duel au sommet s’annonce pour les années à venir…
1961-1963 : Rivalités Italiennes
Denis Bernard, Christian Papazoglakis
En 1961, au départ des 24 Heures du Mans, la supériorité de Ferrari s’apprête à devenir hégémonique. Après sa victoire en 1960 face à Aston Martin, la marque au cheval cabré compte bien prouver l’efficacité de ses TR61 et 250GT. Face à elles, les Aston Martin marqueront le pas et seules les Maserati pourront rivaliser un temps. Mais après plus de 4000 kilomètres d’asphalte parcourus, trois Ferrari occupent les trois premières places du classement général. Mais ce n’est que le début d’une nouvelle ère ! Anecdotes historiques, apartés éclairants et coup d’œil jeté dans les coulisses jalonnent le récit de ce nouvel album consacré aux années 1961 à 1963 des 24 Heures du Mans.
1970-1971 : Code neuf-un-sept
Youssef Daoudi, Christian Papazoglakis
Porsche : la naissance du mythe. Immortalisée par Steve McQueen dans son film Le Mans, la Porsche 917 est devenue une des plus grandes icônes de la course automobile. Mais avant cela, la 917 est l’aboutissement du travail de Porsche au plus haut niveau de la compétition. Grace à ce prototype, mis au point avec l’aide des plus grands pilotes de l’époque (Rodriguez, Siffert, Redman, Piper, etc.), Porsche peut enfin viser la victoire au classement général des 24 Heures du Mans 1970, voire remporter le championnat d’endurance.