La mariée portait des bottes jaunes, Katherine Pancol
India et Louis ont dix ans et huit ans et demi quand leur mère les dépose devant la grille du château de Berléac en leur disant qu’elle reviendra.
Les voilà tous les deux à devoir apprendre les codes d’une famille dont ils ignorent tout– ceux d’une dynastie bordelaise, à la tête d’un des plus beaux vignobles de Graves, qui les accueille avec réticence, voire méfiance.
Que de rancunes, de secrets, de trahisons en ce château majestueux où chacun joue un rôle et entend occuper le devant de la scène ! Les enfants, sans le vouloir, avec leur candeur, leur innocence, leur opiniâtreté, vont tout dynamiter.
Source : Babelio
La vie absolue, Didier Van Cauwelaert
On retrouve Jacques, quincaillier à Aix-les-Bains, décédé à 34 ans dans son sommeil, le protagoniste de La Vie interdite. Spectateur malgré lui d’un rebondissement prévisible, le narrateur voit son corps exhumé pour une recherche de paternité : il sait que Morgane n’est pas sa fille mais celle d’un tueur en série. Le prélèvement va malheureusement le confirmer. Notre fantôme aimerait bien l’aider mais “[…] la mort comme la vie, c’est jamais que du cinéma. On est dans le film et, un jour, on se retrouve dans la salle à regarder l’écran”. Ce serait sans compter sur son fils, hackeur patenté…
Source : SLB
Un œil dans la nuit, Bernard Minier
Une jeune étudiante en cinéma réussit à avoir un rendez-vous avec un cinéaste culte qui s’est retiré du monde après avoir tourné un film maudit, Orpheus ou la Spirale du mal. Maudit : selon la rumeur, des événements dramatiques auraient eu lieu pendant et après le tournage. En parallèle, un ancien décorateur de cinéma est retrouvé mort sur son lit, ligoté, bâillonné et vidé de son sang. Une nouvelle enquête qui plonge Martin Servaz dans le milieu cinématographique de l’horreur.
Source : Babelio
Le défi de Jérusalem : un voyage en Terre sainte, Éric-Emmanuel Schmitt
« Marcher là-bas, où tout a commencé. » Après La Nuit de feu, où Éric-Emmanuel Schmitt décrivait son expérience mystique dans le désert du Hoggar, il revient aux sources avec ce récit de voyage en Terre sainte, territoire aux mille empreintes. Bethléem, Nazareth, Césarée, lieux intenses et cosmopolites qu’il saisit sur le vif tout en approfondissant son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu’à la surprise finale, à Jérusalem, d’une rencontre inouïe avec ce qu’il nomme « l’incompréhensible ».
Source : Babelio
Conte de fées, Stephen King
À dix-sept ans, Charlie a le sens du devoir. Après s’être occupé, enfant, de son père qui noyait dans l’alcool la mort de sa femme, il porte secours à M. Bowditch, un vieil homme de son quartier vivant seul avec son chien dans une maison effrayante. Son dévouement conduit le vieillard à en faire son unique héritier et à lui confier son incroyable secret. Le cabanon cadenassé au fond du jardin ouvre sur un monde parallèle crépusculaire, aussi dangereux que source de richesse et de longévité… Avec un grand sens du détail, Stephen King renoue avec ses thèmes de prédilection et rend hommage aux contes dans ce qu’ils ont de plus sombre.
Source : Babelio
On ne se baigne pas dans la Loire, Guillaume Nail
31 août, le dernier jour de la colo, en bord de Loire. Le soleil brûle et quelqu’un lance « On se baigne ? » Pourtant, tout le monde sait qu’on ne se baigne pas dans la Loire, sournoise et meurtrière. Mais il y a l’adolescence, ses désirs impétueux et son insolence. Dans cet hommage aux 19 enfants noyés en juillet 1969, à Juigné-sur-Loire, l’auteur raconte dans une magnifique prose, vive et fiévreuse, les fins d’été comme la fin de l’enfance, la sensorialité des corps et de la nature, et l’intensité des désirs adolescents, jusqu’à la mort.
Source : SLB
Il n’y aura pas de sang versé, Maryline Desbiolles
Plongeant dans le quotidien des ateliers de l’industrie lyonnaise de la soie, ce splendide roman suit les dures trajectoires de quatre jeunes ouvrières d’origines diverses, qui participent à la première grève de femmes connue. En juin 1869, 2000 “ovalistes”, ouvrières chargées de surveiller les moulins dont la pièce principale était ovale, déferlent dans les rues de Lyon pour réclamer une augmentation de salaire et une journée de 10 heures plutôt que de 12 heures. L’écriture au rythme haletant relaie la mémoire de ces ouvrières oubliées, qui cheminent en bandes en chantant dans les rues pour débaucher les ateliers…
Source : SLB
Le train, une passion française, collectif, Éric Fottorino
Pour inaugurer la nouvelle formule de la revue Zadig, qui met en lumière depuis 2019 les singularités de l’Hexagone, Éric Fottorino a choisi le train. Ce passionnant dossier de 80 pages s’ouvre sur un entretien avec l’illustrateur François Schuiten pour se poursuivre sur des récits de voyage (Paris-Collioure, Bordeaux-Lyon), des reportages et d’utiles propositions de lecture. Le lecteur pourra feuilleter avec plaisir cette revue littéraire de qualité qui vise un large public. Une jolie manière d’expliquer l’attachement des Français au train !
Source : SLB
Parfois, j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale, Taï-Marc Le Thanh
Le lecteur se retrouve dans la tête de Max. Cet adolescent vibrant et au sens de l’humour aiguisé raconte ses défaillances neurologiques et le regard des autres sur le syndrome de la Tourette. Si une sorcière s’est penchée sur son berceau, l’obligeant à vivre avec un diablotin dans son cerveau et à accepter la disparition de sa mère, la vie a donné à Max la beauté, l’intelligence et une voix incroyable ainsi qu’un père, un oncle et un ami merveilleux. Il découvre l’amour et ses peines, son envie de chanter et quitte à mentir un peu, son désir de vivre dans une fiction pour mieux comprendre ses émotions. Lumineux !
Dès 15 ans.
Source : SLB