Vivre vite, Brigitte Giraud
Le 22 juin 1999, Brigitte Giraud perd tragiquement son mari dans un accident de moto. Remontant le temps dans une enquête qui reprend les éléments de la journée de sa mort, elle déconstruit en 23 “Et si’” les pièces du puzzle qui constituent le moment de l’accident. Aussi méthodiquement que douloureusement, elle décortique toutes les décisions prises et tous les chemins empruntés qui ont menés au drame et qui auraient pu faire basculer le cours des choses. L’implacabilité de l’évènement fait alors résonner les hypothèses comme un amer décompte. Un livre émouvant sur la difficulté du deuil et sur le déni, après avoir souffert de l’impensable.
Source : SLB
Performance, Simon Liberati
Le narrateur connaît la condition précaire des écrivains cherchant jour et nuit non pas l’inspiration, mais le contrat juteux – comme l’écriture d’un scénario sur les Stones – qui en tiendra lieu. Même si dans ce roman il est question d’argent, Simon Liberati ne nous parle en vérité que d’amour, précisément de la folle passion qui le lie à Esther, de 50 ans sa cadette, la fille de son ex-femme. L’écart d’âge qui sépare les deux amants alimente le désespoir qui gâche cette aventure impossible. Sans une belle qualité d’écriture, ce récit trouverait sa place dans les pages d’un magazine people, nourri d’immoralisme facile. Sulfureux !
Source : SLB
Le Spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie, Raphaëlle Giordano
Joy a trente-quatre ans, vingt ans dans son corps et cent ans dans sa tête. À quel moment sa prise de joie s’est débranchée ? Difficile à dire. Ces choses-là, ça arrive sans prévenir. Joy travaille dans une agence de celebrity marketing qui connecte des talents VIP avec de grandes marques. Dans ce monde d’image et de luxe, mieux vaut être brillant. Mais Joy ne se sent pas vraiment de talents particuliers et, afin de compenser, elle se met toujours plus de pression. Elle, que son père surnommait enfant son “p’tit pop-corn” tant elle irradiait de gaieté, se retrouve aujourd’hui au bord de l’implosion jusqu’à en développer un toc digital qui lui donne l’illusion de garder le contrôle. Pour couronner le tout, à la veille de Noël, voilà qu’on lui confie la délicate mission d’organiser l’évènement des dix ans de l’agence. C’est là que le destin intervient pour la mettre sur le chemin de Benjamin, jeune entrepreneur plein de vie et d’optimisme. Lui et sa petite troupe ont la joie contagieuse, et cette rencontre va bouleverser Joy dans ses certitudes. Le temps de la “désapplication” serait-il venu ? Mais attention, car un pop-corn qui éclate, ça fait du bruit. Beaucoup de bruit…
Source : Babelio
La Diagonale des reines, Bernard Werber
“Tous les êtres humains ont un double (…). Ce n’est pas leur âme sœur mais leur âme damnée. S’ils se rencontrent (…), ils n’auront de cesse que de vouloir se nuire.” Se référant à son Encyclopédie du savoir relatif et absolu, Bernard Werber imagine deux personnages opposés ; une Australienne et une Américaine, dont il fait le portrait en parallèle depuis leur adolescence dans les années 1970. La première ne supporte pas d’être seule, croit au collectif, défend les minorités ; la seconde, surdouée solitaire et agressive, déplore la bêtise de ses contemporains. Ces deux stratèges, championnes d’échecs, font de la planète le terrain de leur affrontement.
Source : SLB
L’espion qui aimait les livres, John Le Carré
Julian a volontairement troqué son job lucratif à la City contre une librairie dans une petite station balnéaire de la côte est anglaise. Mais à peine est-il installé qu’un visiteur surgi de nulle part vient bouleverser sa nouvelle vie : Edward, immigré polonais habitant la vaste demeure en bordure de la ville, semble en savoir beaucoup sur sa famille, et porter trop d’intérêt à a bonne marche de son entreprise. Lorsqu’une lettre parvient entre les mains d’un haut gradé des Services, l’avertissant qu’une taupe organiserait la fuite d’informations confidentielles, son enquête le conduit jusqu’à cette paisible localité du Norfolk.
Dans L’Espion qui aimait les livres, John le Carré révèle les affres et les doutes des agents secrets, dans l’exercice de leur fonction comme derrière des portes closes de leur foyer. Par-dessus tout, il dénonce comme jamais auparavant les faiblesses du Renseignement britannique. Un roman passionnant, point d’orgue d’une œuvre grandiose.
Source : Babelio
À venir
Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Berlin, José-Louis Bocquet, Jean-Luc Fromental, Antoine Aubin
Printemps 1963. Dans l’Oural, au cœur de l’empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils. À l’intérieur, des cadavres dont la peau du visage a été arrachée. Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu’il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger. A priori, aucun rapport entre ces deux évènements. Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabre découverte et le transfuge abattu. Ce lien porte un nom : Julius Kranz, un chirurgien est-allemand spécialiste des manipulations électro-chirurgicales sur le cerveau humain. L’un après l’autre, Mortimer et Blake vont croiser la route de ce scientifique machiavélique. Ils auront la désagréable surprise de retrouver à ses côtés un aventurier sans scrupules, qui prépare la plus grande mystification de l’histoire de l’humanité…
Source : Dargaud
Vernon Subutex, tome 2, Virginie Despentes, Luz
Qu’il pleuve ou qu’il vente, « la bande » de Vernon se reconstituait. Et une idée idiote – se retrouver hors la ville pour danser – devint une aventure commune. Ils appelèrent ça les Convergences.
La quasi-totalité de cette seconde partie est originale. Il y a un plaisir fou à faire évoluer un texte publié – de façon à ce qu’il trouve la meilleure forme possible dans l’imagination d’un autre. Virginie Despentes
Vivre avec un ami imaginaire, c’est l’assurance de grandir le jour où il s’en va. Dans Vernon Subutex, des amis, il y en a une bonne dizaine. Et c’est à votre tour de les rejoindre pour leur dernier voyage. LUZ
Source : Babelio
Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris, tome 10 : L’arche de Rantanplan, Guillaume Jul, Guillaume Achdé
Pour Lucky Luke, l’heure n’est pas aux « Adieu veau, vache, mouton, couvée »… À Cattle Gulch, un type farfelu nommé Ovide Byrde a établi un havre de paix pour animaux, avec Rantanplan pour figure de proue. Tout cela n’est que douce dinguerie jusqu’au jour où Rantanplan découvre bien malgré lui un gisement d’or. Soumis à la mauvaise influence d’escrocs sans foi ni loi, Ovide Byrde se mue alors en tyran local et impose régime végétarien et protection animale à marche forcée aux autochtones. Du bien-être animal à la tyrannie, du jamais vu dans l’Ouest sauvage !
Source : Babelio
Les Schtroumpfs, tome 40 : Les Schtroumpfs et les enfants perdus, Alain Jost, Thierry Culliford, Miguel Diaz Vizoso
Y aurait-il quelque chose de schtroumpf au royaume des Schtroumpfs ? Le Grand Schtroumpf est-il vraiment à la tête d’un trafic de sel de contrebande ?! Il a bel et bien plaidé coupable mais il faut se schtroumpfer des apparences… Si les lutins bleus ont agi ainsi, c’est pour protéger un groupe d’orphelins exploités par un couple peu scrupuleux. Et à présent, ils vont devoir trouver un moyen de confondre les véritables coupables sans priver leurs nouveaux amis du seul toit qu’ils aient.
Source : Babelio
Zombillénium, tome 6 : Sabbath Grand Derby, Arthur de Pins
Le parc d’attractions Zombillénium, qui garde toujours prisonniers des dizaines de visiteurs, est convoité par de nombreux démons, chacun désireux d’en devenir actionnaire majoritaire. Seule méthode d’arbitrage acceptée de tous : le Sabbath Grand Derby, épreuve sportive aussi violente qu’inventive où s’affrontent cinq sorcières auxquelles vont être donnés en pâture les visiteurs du parc… Parmi les candidates, une certaine Gretchen, décidée à jouer son va-tout puisqu’elle ne peut compter sur l’aide d’Aurélien-Baphomet… Les spectateurs du Sabbath Grand Derby, retransmis comme un banal programme de téléréalité, vont en prendre plein les yeux ! Gretchen, elle, risque d’en prendre plein la figure…
Source : Babelio